Challenge Qualité de vie du patient : cinq finalistes reçoivent 5000 francs chacun et avancent en finale

Le 4e Challenge Debiopharm Inartis a annoncé aujourd’hui les 5 projets finalistes sur plus de 100 équipes en lice. Créé en 2016 et doté d’une enveloppe plus de 75’000 francs, ce concours d’idées remettra un prix de 25’000 francs au lauréat lors du Salon Planète Santé, en novembre prochain, à Martigny.

Lausanne, Suisse – 29 mai 2019 – Ce sont cinq projets qui, cette année, viennent d’être sélectionnés par le jury d’experts du 4e Challenge Debiopharm-Inartis. Répondant à la question « Comment proposez-vous d’améliorer la qualité de vie du patient ? », ces derniers ont su se démarquer parmi la centaine de projets reçus pour la quatrième édition. Ce concours d’idées ouvert à tous a connu en effet un très vif succès, après les trois premières éditions qui ont suscité, elles, plus 220 projets au total. Hier à Lausanne, les cinq finalistes se sont vus remettre chacun une enveloppe de 5’000 francs, pour pousser leur projet un cran plus loin.

« Les nombreux projets reçus lors de ces quatre premières éditions démontrent qu’il ne faut pas nécessairement de gros moyens pour améliorer considérablement la qualité de vie des patients, a confié sur place Thierry Mauvernay, Président et administrateur-délégué de Debiopharm Group. A partir du simple constat d’une difficulté éprouvée par un malade, une réflexion, très souvent collective et imaginative, conduit à des solutions nouvelles. Reprendre des technologies existantes dans d’autres domaines, qui peuvent sembler évidentes, peut par exemple être terriblement utile. C’est la beauté de ce Challenge. »

« La notoriété désormais bien établie du Challenge nous a permis de recevoir un nombre important de projets mais surtout de voir leur contenu s’ajuster de plus en plus à ce que nous recherchons en particulier : des projets pragmatiques, intelligents, simples à mettre en œuvre et présentant un impact fort sur la qualité de vie du patient », complète le Pr. Benoît Dubuis, Président de la Fondation Inartis.

Challenge-Debiopharm-Inartis

Les cinq finalistes

La sélection 2019 du Challenge Debiopharm-Inartis est particulièrement riche et peut apporter d’énormes plus au patient.

Le projet Rise-Up projette d’assister les personnes handicapées à se relever du sol après une chute. Moove propose d’offrir une vision 360° aux personnes malvoyantes via un doppler/radar embarqué comme en sont équipées depuis longtemps les voitures. Kinestep vise à développer un système de semelles connectées pour la rééducation de la marche à domicile. Cannapluie combine de manière intelligente une canne et un parapluie, pour les sorties des personnes à mobilité réduite par jours humides. Silent se donne pour mission de réduire les bruits émis par la réception des liquides et solides recueillis dans les poches urinaires et fécales.

Nouvelles initiatives de la Fondation Inartis

Cette année, la Fondation Inartis a engagé une nouvelle initiative visant à susciter de nouveaux projets en organisant des workshops d’idéation en continuité avec ceux conduits depuis 2017 notamment avec l’IMD.  Ces i-Teams, pour Inartis/Innovation-Teams, visent à engager des étudiants de toutes disciplines, et en particulier ceux issus de médecine, de l’ingénierie et des sciences économiques, dans des projets collaboratifs avec leurs institutions de tutelle et à les engager à participer au Challenge.

Avec les 5’000 francs qu’ils ont reçus, les cinq candidats-finalistes vont pouvoir affiner leur projet et réaliser leurs prototypes en vue de la présentation devant le jury, prévue à l’automne. Ils auront pour cela accès au laboratoire de prototypage d’UniverCité à Renens ainsi qu’aux conseils des équipes techniques de l’Inartis Research Lab (IRLab). En fonction de leur pertinence, impact potentiel et de leur réalisme, le ou les meilleurs se verront partager une enveloppe de 25’000 francs.

La remise des prix sera pour sa part organisée dans le cadre du salon Planète Santé en novembre, à Martigny.

A propos du Challenge Debiopharm-Inartis

Le Challenge Debiopharm-Inartis vise à soutenir le développement, la mise en œuvre ou la commercialisation de projets innovants et impactants dans le domaine de la qualité de vie des patients. Ce concours d’idées, ouvert à tous et soutenu par Migros Magazine, est doté d’une enveloppe totale de plus de 75’000 francs, qui comprend les gains suivants : 5’000 francs pour chacune des cinq équipes finalistes, 25’000 francs au lauréat, un soutien au développement de projet d’une valeur de 25’000 francs offert par la Fondation Inartis. Il est co-géré par le groupe Debiopharm et la Fondation Inartis qui, pour sélectionner les finalistes s’associent à un jury d’experts constitué des personnalités du monde de la santé et des média suivantes :

M. David Deperthes, Président du jury, fondateur de deux start-up biotech
Mme Stéphanie Cornu-Santos, infirmière, directrice, de La Solution-ch
M. Dimitri Djordjèvic, Directeur Général, la Clinique de la Source
M. Steve Gaspoz, Directeur, Migros Magazine
M. Bertrand Kiefer, Directeur, Editions Médecine et Hygiène
Mme. Karin Perraudin, Présidente, Groupe Mutuel
M. Daniel Walch, Directeur Général, Groupement Hospitalier de l’Ouest Lémanique

A propos de Debiopharm

Debiopharm Group™, dont le siège social se trouve en Suisse, est composé de cinq sociétés biopharmaceutiques actives dans les domaines des sciences de la vie que sont le développement de médicaments, la fabrication de médicaments exclusifs, les outils de diagnostic, ainsi que dans la gestion des investissements. Debiopharm se concentre sur le développement de médicaments délivrés sur ordonnance et de diagnostiques ciblant des besoins médicaux non satisfaits. Le groupe acquiert des licences puis développe des médicaments candidats prometteurs. Les produits sont commercialisés par l’octroi de licences à des partenaires et des distributeurs, afin de les rendre accessibles au plus grand nombre possible de patients dans le monde. Pour plus d’informations, veuillez consulter www.debiopharm.com

Nous sommes sur Twitter. Suivez-nous @DebiopharmNews

A propos de la Fondation Inartis

Inartis est une fondation à but non lucratif dont la vocation principale est de promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat, dans tous les domaines technologiques et notamment celui des sciences de la vie, et de favoriser les interactions entre innovateurs et institutions de recherche et d’enseignement, ainsi que les entreprises du domaine concerné. La Fondation Inartis est à l’origine et anime plusieurs programmes dont l’incubateur Espace Création à Sion, le catalyseur d’innovations UniverCité à Renens/Lausanne, l’accélérateur Translationnel de la Faculté de Médecine de l’Université de Genève, les Editions des Clefs-du-savoir, ainsi que les réseaux Inartis-Network soutenu par la Confédération suisse (Programme RTN de la CTI), NR1, SwissHeritage et Republic-of-Innovation. En 2016, Inartis a cofondé le programme MassChallenge Switzerland qui a pour but de sélectionner et d’accélérer des projets novateurs provenant du monde entier.

 Les cinq finalistes du 4e Challenge pour la qualité de vie du patient 2019

1 – Kinestep : Mathieu Hauwel, Genève

KineStep est un système de semelles à capteurs de pression connecté à une application pour smartphone permettant de faire de la rééducation de la marche à domicile. Les semelles peuvent se porter à l’intérieur de n’importe quelle chaussure sans aucune gêne. Lorsque le patient allume l’application, il peut recevoir en temps réel une évaluation de sa démarche et des alertes visuelles, sonores ou tactiles lui permettant d’effectuer les corrections nécessaires. Le système est paramétré par le thérapeute lors d’une séance initiale de rééducation. Les paramètres sont personnalisés selon la pathologie et les caractéristiques anatomiques du patient et peuvent être ajustés régulièrement tout au long de la rééducation en fonction de l’évolution de la pathologie. Le patient peut ainsi poursuive activement et indépendamment sa thérapie de rééducation de la démarche dans un environnement familier.

2 – Rise-Up : Elhajhasan Amir, Renens, Stéphanie Jacot, Neuchâtel

Imaginez. Vous êtes chez vous, tout seul, c’est le soir. Votre téléphone vient de tomber sur le sol. Le problème, c’est que vous êtes en chaise roulante. Vos capacités physiques sont réduites. Vous essayez d’attraper votre téléphone de toutes vos forces, mais vous perdez l’équilibre et vous chutez à votre tour sur le sol. On trouve sur le marché pléthore de robots fonctionnant en toute autonomie. Mais, même en 2019, à l’ère du tout numérique et des high-tech, il n’existe aucun objet qui permette à une personne souffrant de handicap de se relever du sol toute seule. Garder un maximum d’autonomie à domicile et ne pas toujours dépendre des autres est une chose essentielle. Demandez de l’aide, de manière récurrente peut devenir un poids. Le fait de tomber et de ne pas pouvoir se relever provoque non seulement des blessures physiques, mais aussi psychologiques, à cause de l’inconfort ou de la gêne occasionnée. Le projet Rise-Up vise à mettre au point un système motorisé de levage pour les personnes handicapées.

3- Cannapluie : Fabien Degoumois, Christine Magistrale, Lausanne

Le challenge : Comment aider les personnes âgées à garder leur mobilité les jours de pluie ? La solution : Allier une canne et un parapluie utilisable à une seule main. Le projet Cannapluie vise à développe une cane spécifique qui intègre un parapluie et permet à la personne à mobilité réduire de sortir à l’extérieur par temps de pluie.

4 – Silent : Mayeul Barthes, Ilinca Dragan, Clémentine Dubuis, Lausanne

Les personnes devant porter des sondes (urinaires et fécales) craignent les bruits émis par la réception des liquides et solides recueillis dans les poches posées. Les systèmes proposés à ce jour sont largement perfectibles, les constructeurs s’étant concentrés sur la fonctionnalité et la sécurité plus que sur ces aspects de confort. Le projet Silent propose un système qui peut être intégré soit dans un système existant, soit qui soit compatible avec les systèmes commerciaux qui permettent de « supprimer » ces bruits par un contrôle mécanique du transfert entre le tube et la poche.

5 – Moove :  Nina Egli, Blerta Salihi, Lausanne

Aujourd’hui une personne malvoyante aidé de son chien ou de sa canne peut évoluer dans son environnement. Sa lecture de l’environnement est réduite aux indices du sol, voire ceux à la hauteur de son chien. Or le malvoyant se déplace dans un monde tridimensionnel qui peut comporter des obstacles à toute hauteur, non appréhendables par les seules informations aujourd’hui fournies. Le projet Moove souhaite profiter de technologies existantes actuellement embarquées dans des systèmes mobiles, (dont les automobiles/side assist), qui se sont largement démocratisées et qui permettent de monitorer tout l’environnement de l’aveugle par un système doppler embarqué dans des lunettes teintées couramment portées par les aveugles ou un collier décoratif dissimulant l’émetteur/récepteur. L’analyse se fait par système embarqué et le feed-back est donné par un système de vibration de la canne spécifique au danger perçu.