Grand gagnant du Challenge 2019 pour la qualité de vie du patient, le projet Rise-Up de chaise élévatrice qui aide les personnes à mobilité réduite à se relever seules après une chute, est récompensé d’un prix de 25’000 francs

Le 4e Challenge Debiopharm Inartis a récompensé aujourd’hui à Martigny le lauréat de l’édition 2019, sélectionné parmi 5 finalistes qui en mai dernier ont reçu 5’000 francs chacun pour développer un prototype. Créé en 2016, ce concours ouvert à tous est doté d’une enveloppe de plus de 75’000 francs.

Lausanne/Martigny, Suisse – 17 novembre 2019 – Aujourd’hui, Debiopharm Group™ (Debiopharm) et la Fondation Inartis ont eu le plaisir de remettre une récompense de 25’000 frs au projet Rise-Up de chaise motorisée dotée d’un dispositif de levage au sol de patients à mobilité réduite, lauréat 2019 du Challenge Debiopharm-Inartis pour la qualité de vie du patient.

Au cours de la cérémonie qui s’est déroulée dans le cadre du Salon Planète Santé à Martigny, les cinq finalistes ont pu dévoiler les progrès réalisés depuis le mois de mai dernier lorsqu’ils avaient été sélectionnés parmi plus d’une centaine de candidats. Ce concours d’idées ouvert à tous a connu en effet un très vif succès au fil de ses premières quatre éditions qui ont suscité plus de 420 idées au total répondant à la question « Comment proposez-vous d’améliorer la qualité de vie du patient ? »

Porté par deux ingénieurs fraîchement diplômés de l’HES SO, Stéphanie Jacot et Amir Elhajhasan, lauréats 2019, le projet Rise-Up a développé un système de levage des personnes handicapées. Née Neuchâtel, développée dans le Canton de Vaud, leur solution contribue concrètement à l’autonomie des personnes à mobilité réduite. Cette chaise motorisée permet à une personne souffrant de handicap de se relever seule du sol. Le fait de tomber et de ne pas pouvoir se relever provoque non seulement des blessures physiques, mais aussi psychologiques, à cause de l’inconfort ou de la gêne occasionnée. Une personne à mobilité réduite tombe sur le sol entre une fois par semaine et une fois par an. Cela se produit le plus souvent lorsqu’elle veut passer de la chaise roulante à son lit. Si elle vit seule et ne peut ou ne veut pas appeler, elle doit attendre jusqu’au lendemain matin que quelqu’un vienne l’aider à se relever. Avec la chaise Rise-Up, elle peut aussi accéder plus facilement à des endroits en hauteur dans son environnement comme à des étagères dans sa cuisine. Cette mobilité verticale la rend plus indépendante et donne une troisième dimension à ses mouvements.

« Les nombreux projets reçus lors de ces quatre premières éditions démontrent qu’il ne faut pas nécessairement de gros moyens pour améliorer la qualité de vie des patients. A partir du simple constat d’une difficulté éprouvée par un malade, une réflexion, très souvent collective et imaginative, conduit à des solutions nouvelles qui peuvent apporter une amélioration considérable à la qualité de vie du patient. Un immense merci à tous les participants pour leur énergie, leurs idées et leur implication. »
– a confié sur place Thierry Mauvernay, Président et administrateur-délégué de Debiopharm.

« Le Challenge Debiopharm-Inartis est avant tout un concours d’idées ouvert à la population au sens large. Nous souhaitons donner les moyens financiers et humains à toute personne ayant une idée, pour réaliser un prototype. Cela passe par un accompagnement personnalisé très rapproché, dans le cadre de l’atelier d’UniverCité, à Renens, et des autres structures de la Fondation Inartis dont l’Accélérateur Translationnel de la Faculté de Médecine d’où provient un des projets nominé cette année, Moove, via le groupe d’étudiants des I-Teams ».
– explique le Professeur Benoît Dubuis, Président de la Fondation Inartis et initiateur du Challenge

Les quatre autres finalistes

Parmi les quatre autres finalistes de la sélection 2019 du Challenge Debiopharm-Inartis figuraient le projet Kinestep qui vise à développer un système de semelles connectées pour la rééducation de la marche à domicile. Moove qui propose d’offrir une vision 360° aux personnes malvoyantes via un système électronique embarqué de type doppler/radar comme en sont équipées les voitures. Silent qui se donne pour mission de réduire les bruits émis par la réception des liquides et solides recueillis dans les poches de stomies. Cannapluie qui combine de manière intégrée une canne et un parapluie utile pour les sorties de personnes à mobilité réduite par jours pluvieux.

En vue de la présentation devant le jury cet automne, chaque projet finaliste a reçu en mai dernier une enveloppe de 5’000 frs pour réaliser son prototype. Cette somme complète l’accès au laboratoire de prototypage d’UniverCité, à Renens, ainsi qu’aux conseils des équipes techniques de l’Inartis Research Lab (IRLab).

A propos du Challenge Debiopharm-Inartis

Le Challenge Debiopharm-Inartis vise à soutenir le développement, la mise en œuvre ou la commercialisation de projets innovants et impactants dans le domaine de la qualité de vie des patients. Ce concours d’idées, ouvert à tous et soutenu par Migros Magazine, est doté d’une enveloppe totale de plus de 75’000 francs, qui comprend les gains suivants : 5’000 francs pour chacune des cinq équipes finalistes, 25’000 francs au lauréat, un soutien au développement de projet d’une valeur de 25’000 francs offert par la Fondation Inartis. Il est cogéré par le groupe Debiopharm et la Fondation Inartis qui, pour sélectionner les finalistes, s’associent à un jury d’experts constitué des personnalités du monde de la santé et des média suivantes :

  • M. David Deperthes, Président du jury, fondateur de deux start-up biotech
  • Mme Stéphanie Cornu-Santos, Infirmière, Directrice, de La Solution-ch
  • M. Dimitri Djordjèvic, Directeur Général, la Clinique de la Source
  • M. Steve Gaspoz, Directeur, Migros Magazine
  • M. Bertrand Kiefer, Directeur, Editions Médecine et Hygiène
  • Mme. Karin Perraudin, Présidente, Groupe Mutuel
  • M. Daniel Walch, Directeur Général, Groupement Hospitalier de l’Ouest Lausannois

A propos de Debiopharm

Debiopharm a pour objectif de développer des thérapies innovantes qui ciblent des besoins non satisfaits en oncologie et infections bactériennes. Pour combler le fossé entre les découvertes novatrices et l’accès aux patients, Debiopharm identifie des composés prometteurs, se charge de démontrer leur tolérabilité et leur efficacité puis s’associe à de grands partenaires pharmaceutiques pour commercialiser les médicaments et les rendre accessibles au plus grand nombre possible de patients à travers le monde.

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A propos de la Fondation Inartis

Inartis est une fondation à but non lucratif dont la vocation principale est de promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat, dans tous les domaines technologiques et notamment celui des sciences de la vie, et de favoriser les interactions entre innovateurs et institutions de recherche et d’enseignement, ainsi que les entreprises du domaine concerné. La Fondation Inartis est à l’origine et anime plusieurs programmes dont l’incubateur Espace Création à Sion, le catalyseur d’innovations UniverCité à Renens/Lausanne, l’accélérateur Translationnel de la Faculté de Médecine de l’Université de Genève, les Editions des Clefs-du-savoir, ainsi que les réseaux Inartis-Network soutenu par la Confédération suisse (Programme RTN de la CTI), NR1, SwissHeritage et Republic-of-Innovation. En 2016, Inartis a cofondé le programme MassChallenge Switzerland qui a pour but de sélectionner et d’accélérer des projets novateurs provenant du monde entier.

Lauréat du 4e Challenge pour la qualité de vie du patient 2019

– Rise-Up : Amir Elhajhasan, Renens, Stéphanie Jacot, Neuchâtel

Imaginez. Vous êtes chez vous, tout seul, c’est le soir. Votre téléphone vient de tomber sur le sol. Le problème, c’est que vous êtes en chaise roulante. Vos capacités physiques sont réduites. Vous essayez d’attraper votre téléphone de toutes vos forces, mais vous perdez l’équilibre et vous chutez à votre tour sur le sol. On trouve sur le marché de nombreux robots fonctionnant en toute autonomie. Mais, même en 2019, à l’ère du tout numérique et des high-tech, il n’existe aucun objet qui permette à une personne souffrant de handicap de se relever du sol toute seule. Garder un maximum d’autonomie à domicile et ne pas toujours dépendre des autres est une chose essentielle. Demandez de l’aide, de manière récurrente peut devenir un poids. Le fait de tomber et de ne pas pouvoir se relever provoque non seulement des blessures physiques, mais aussi psychologiques, à cause de l’inconfort ou de la gêne occasionnée. Le projet Rise-Up vise à mettre au point un système motorisé de relevage pour les personnes handicapées.

Les finalistes de l’édition 2019

1 – Kinestep : Mathieu Hauwel, Genève

KineStep est un système de semelles à capteurs de pression connecté à une application pour smartphone permettant de faire de la rééducation de la marche à domicile. Les semelles peuvent se porter à l’intérieur de n’importe quelle chaussure sans aucune gêne. Lorsque le patient allume l’application, il peut recevoir en temps réel une évaluation de sa démarche et des alertes visuelles, sonores ou tactiles lui permettant d’effectuer les corrections nécessaires. Le système est paramétré par le thérapeute lors d’une séance initiale de rééducation. Les paramètres sont personnalisés selon la pathologie et les caractéristiques anatomiques du patient et peuvent être ajustés régulièrement tout au long de la rééducation en fonction de l’évolution de la pathologie. Le patient peut ainsi poursuive activement et indépendamment sa thérapie de rééducation de la démarche dans un environnement familier.

2- Cannapluie : Fabien Degoumois, Christine Magistrale, Lausanne

Le challenge : Comment aider les personnes âgées à garder leur mobilité les jours de pluie ? La solution : Allier une canne et un parapluie utilisable à une seule main. Le projet Cannapluie vise à développe une cane spécifique qui intègre un parapluie et permet à la personne à mobilité réduire de sortir à l’extérieur par temps de pluie.

3 – Silent : Mayeul Barthes, Ilinca Dragan, Clémentine Dubuis, Lausanne

Les personnes devant porter des sondes (urinaires et fécales) craignent les bruits émis par la réception des liquides et solides recueillis dans les poches posées. Les systèmes proposés à ce jour sont largement perfectibles, les constructeurs s’étant concentrés sur la fonctionnalité et la sécurité plus que sur ces aspects de confort. Le projet Silent propose un système qui peut être intégré soit dans un système existant, soit qui soit compatible avec les systèmes commerciaux qui permettent de « supprimer » ces bruits par un contrôle mécanique du transfert entre le tube et la poche.

4 – Moove :  groupe d’étudiants I-Teams Genève

Aujourd’hui une personne malvoyante aidé de son chien ou de sa canne peut évoluer dans son environnement. Sa lecture de l’environnement est réduite aux indices du sol, voire ceux à la hauteur de son chien. Or le malvoyant se déplace dans un monde tridimensionnel qui peut comporter des obstacles à toute hauteur, non appréhendables par les seules informations aujourd’hui fournies. Le projet Moove souhaite profiter de technologies existantes actuellement embarquées dans des systèmes mobiles, qui se sont largement démocratisées et qui permettent de monitorer tout l’environnement de la personne mal-voyante par un système doppler embarqué. Le feed-back est donné par un système de vibration de la canne spécifique au danger perçu.