7e Challenge Qualité de vie du patient : cinq finalistes reçoivent 5000 francs chacun et avancent en finale

Le 7e Challenge Debiopharm-La-Solution.ch-Inartis a remis aujourd’hui 5’000 francs à chacun des 5 finalistes pour avancer dans leur projet. Créé en 2015 et doté d’une enveloppe de plus de 75’000 francs, ce concours d’idées, ouvert à tous, remettra au lauréat ou aux colauréats un prix de 25’000 francs, cet automne.

Lausanne, Suisse – 5 juillet 2022 – Après le vif succès des six premières éditions, Debiopharm International, La-Solution.ch et la Fondation Inartis ont récompensé aujourd’hui à Lausanne les cinq finalistes du 7e Challenge pour la Qualité de vie du patient. Émanant de plusieurs cantons, Vaud, Genève, Zurich et Valais, les cinq projets qui se sont distingués combinent des propositions physiques et digitales qui ont pour objectif de faciliter la vie quotidienne des patients (voir la liste plus bas). Ils ont reçu, chacun, la somme de 5’000 francs. Ce montant leur permettra d’explorer leur idée et de réaliser un prototype qu’ils présenteront cet automne au jury d’experts. Le lauréat recevra alors une récompense de 25’000 francs et un soutien entrepreneurial offert par la Fondation Inartis afin de poursuivre son projet en vue de sa mise à disposition du public.

« Les nombreux projets reçus lors des six premières éditions et de cette septième année démontrent que l’on peut, sans de gros moyens, améliorer considérablement la qualité de vie des patients. Plusieurs de ces idées sont depuis passées dans la vie courante, signe qu’elles étaient concrètes, pratiques et répondaient à des besoins réels », confie Thierry Mauvernay, Président et administrateur-délégué de Debiopharm International. « Ce Challenge permet aussi de valoriser l’intelligence collective, qui est une source d’innovation essentielle. A partir du simple constat d’une difficulté éprouvée par un malade, une réflexion conduit à des solutions qui peuvent apporter une amélioration considérable à la qualité de vie du patient. Un immense merci à tous les participants pour leur énergie, leur imagination, leur persévérance et leur passion ».

Plusieurs projets précurseurs récompensés et plusieurs start-up créées

Au cours des six premières éditions, ce concours a récompensé des projets précurseurs de médecine digitale ou de la télémédecine actuelle, comme en 2016, l’App Dermintel qui permet de diagnostiquer les problèmes de peau et de contacter un dermatologue, avec son téléphone, ou le projet in Visu, qui, en 2017, proposait des parcours de soins en réalité virtuelle afin de réduire l’anxiété des patients.

« La réussite d’un projet innovant tient à trois paramètres principaux : le momentum, qui doit être aligné avec les besoins d’un marché, l’équipe, qui saura faire grandir et évoluer son idée, et le soutien, notamment financier, qui permettra de commencer à travailler sereinement et efficacement », rappelle Benoît Dubuis, Président de la Fondation Inartis, qui ajoute : « A travers ce Challenge, nous offrons ces trois composantes et nous assurons du suivi du projet, sur la durée ».

Trois mois pour concrétiser leur projet

Avec la somme de 5’000 francs qu’ils reçoivent aujourd’hui, les cinq candidats-finalistes vont pouvoir affiner leur projet, matérialiser leur idée et réaliser leurs prototypes en vue de la présentation devant le jury, prévue cet automne. En fonction de leur pertinence, impact potentiel et de leur réalisme, le ou les meilleurs se verront partager une enveloppe de 25’000 francs durant l’automne 2022.

Ils auront en outre un accès privilégié et seront accompagnés à l’atelier de prototypage d’UniverCité, à Renens, et des autres structures d’incubation de la Fondation Inartis dont l’Accélérateur Translationnel de Genève et l’Espace Création à Sion. Ces récompenses ont pour objectif d’accélérer la mise en œuvre ou la commercialisation de projets concrets.

« La différence entre une idée et une innovation se niche dans la capacité de l’équipe à la rendre concrète et le prototype est la première étape de ce chemin tortueux qu’est celui de l’entrepreneuriat », explique Juliette Lemaignen de la Fondation Inartis, qui précise : « La mission du Challenge Debiopharm-La Solution-Inartis est d’agir à ce niveau afin de lancer les projets dans les bons rails ».

Comme le souligne Tamara Chièze, CEO de La-Solution.ch, société vaudoise active dans l’aide et les soins à domicile, « dans un monde où le parcours de soins s’allonge, où les souhaits et les rêves d’autonomie se complexifient impliquant une multitude d’acteurs différents et où l’espace de soins s’étire pour englober le domicile, la prise en compte de qualité de vie du patient n’est plus un luxe ; mais devient une nécessité. Nous le vivons à chaque instant au travers de notre métier et souhaitons être acteurs de ces changements en partageant notre expérience avec les participants du Challenge ».

A propos de Debiopharm

Debiopharm a pour objectif de développer des thérapies innovantes qui ciblent des besoins non satisfaits en oncologie et infections bactériennes. Pour combler le fossé entre les découvertes novatrices et l’accès aux patients, Debiopharm identifie des composés prometteurs, se charge de démontrer leur tolérance et leur efficacité puis s’associe à de grands partenaires pharmaceutiques pour commercialiser les médicaments et les rendre accessibles au plus grand nombre possible de patients à travers le monde.

Rendez-nous visite sur www.debiopharm.com

A propos de La-Solution.ch

La Solution, une entreprise née de la passion, du cœur et de l’envie d’aider. Active depuis 2009 dans l’aide à domicile puis dans les soins dès 2011, La Solution accompagne actuellement près de 600 patients avec l’aide précieuse de 210 collaborateurs. Ses activités s’adressent à des personnes momentanément ou durablement fragilisées en raison de leur âge, d’une maladie ou d’un handicap. Les soins de base et infirmiers, l’accompagnement de fin de vie, les veilles, mais aussi une aide-ménagère, l’aide à la préparation de repas ou plus simplement une présence, telles sont les prestations proposées par La Solution 24h/24, dans tout le canton de Vaud.

Pour davantage d’informations : www.la-solution.ch

A propos de la Fondation Inartis

Inartis est une fondation à but non lucratif dont la vocation principale est de promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat, dans tous les domaines technologiques et notamment celui des sciences de la vie et de favoriser les interactions entre innovateurs et institutions de recherche et d’enseignement, ainsi que les entreprises du domaine concerné. La Fondation Inartis est à l’origine et anime plusieurs programmes dont l’incubateur Espace Création à Sion, le catalyseur d’innovations UniverCité à Renens/Lausanne, l’accélérateur Translationnel de la Faculté de Médecine de l’Université de Genève, les Editions des Clefs-du-savoir, ainsi que les réseaux Inartis-Network soutenu par la Confédération suisse (Programme RTN de la CTI), NR1, SwissHeritage et Republic-of-Innovation. En 2016, Inartis a cofondé le programme MassChallenge Switzerland qui a pour but de sélectionner et d’accélérer des projets novateurs provenant du monde entier.

Pour davantage d’informations : www.inartis.ch

 

Projets Finalistes du 7e Challenge Debiopharm-Inartis pour la Qualité de vie du patient 2022

Projet 1 : Vacoped (Lausanne), porté par Gustavo Santa Maria.

Le projet Vacoped entend développer un système intégré dans une semelle permettant de savoir quelle est la charge effective que nous portons et de recevoir des alarmes en cas de dépassement de charges autorisées après une opération notamment.

Projet 2  : Haplomind, (Genève/ Zurich), porté par Laurent Gaucher, Swann Pichon, Emma Leavy et Sonali Quantius.

Le projet  Haplomind vise à développer une solution digitale pour encadrer les femmes souffrant de dépression post-partum, une dépression qui survient après l’accouchement.

Projet 3  : MRM (Sion), porté par Jean-Claude Hirt et Loïc Barben.

Le projet MRM offre une nouvelle voie de réhabilitation et de relaxation aux personnes paralysées des membres inférieurs à travers une machine proposant un mouvement spécifique.

Projet  4 : Elevate, (Vaud), porté par Florian Thonney.

Le projet Elevate propose un système de levage universel permettant d’élever un lit pour permettre à des personnes souffrant notamment de lombalgies, de sortir de leur lit, sans peine.

Projet 5 : TelePicto, (Vaud), porté par Emmanuel Barbichat.

Le projet TelePicto est une application mobile visant à aider les personnes atteintes d’autisme (Kanner) à communiquer à l’aide de pictogrammes.

Lauréats des 6 premières éditions du Challenge Debiopharm-Inartis pour la qualité de vie du patient (2016-2021)

2021 : WheelyWasher, lauréat 2021, proposé par Maggie Goody et Reza Safai-Naeeni. Le projet WheelyWasher offre aux personnes se déplaçant en fauteuil roulant la possibilité, sans aide extérieure, de simplement et efficacement nettoyer tous types de roues et d’empâtements différents salis par un trajet en extérieur avant d’entrer chez eux ou dans un établissement. Le tout grâce à un appareil de lavage automatique ! Cette innovation donne de l’autonomie et simplifie la vie des personnes en fauteuil roulant qui refusaient parfois de sortir de peur de salir les lieux visités. Il permet aussi de gagner beaucoup de temps lors du nettoyage.

2021 : Stylo, Prix d’encouragement technologique 2021, proposé par deux étudiants de l’EPFL, Albéric de Lajarte et Yves Martin. Le projet Stylo permet aux personnes atteintes de tremblements de tenir correctement leur stylo et d’écrire de manière lisible. Ce système de compensation électromécanique, qui permet de stabiliser les instruments d’écriture, pourrait éventuellement être adapté à d’autres objets tels cuillers, fourchettes, couteaux, etc.

2020 : Oculus, sonnette connectée, lauréat 2020, porté par une équipe franco-suisse composée d’un étudiant en médecine et d’un étudiant en droit, Hyppolite et Célestin Guy. Le projet Oculus applique la technologie de la reconnaissance faciale pour développer une sonnette connectée actionnée par le regard et un mouvement du visage. D’un clin d’œil, il serait possible à une personne alitée, d’alerter une infirmière ou de lui transmettre une information. Ce qui permettra aux soignants d’intervenir plus rapidement en connaissant le besoin du patient qui, lui, gagne aussi en autonomie : il peut par exemple allumer par lui-même la télévision ou une lampe ou encore fermer baisser les stores d’un simple regard. Cette solution, qui a l’avantage d’être aboutie, peut être implémentée très rapidement dans les hôpitaux, les EMS et voire à domicile.

2019 : Rise up, chaise roulante motorisée dotée d’un dispositif de levage au sol, proposée par Stéphanie Jacot et Amir Elhajhasan, Cette chaise motorisée permet à une personne à mobilité réduite de se relever seule du sol. Une personne à mobilité réduite tombe sur le sol entre une fois par semaine et une fois par an. Cela se produit le plus souvent lorsqu’elle veut passer de la chaise roulante à son lit. Si elle vit seule et ne peut ou ne veut pas appeler, elle doit attendre jusqu’au lendemain que quelqu’un vienne l’aider à se relever. La chaise « Rise up » lui permet aussi d’accéder plus facilement à des endroits en hauteur comme à des étagères dans une cuisine. Cette mobilité verticale la rend plus indépendante et donne une dimension nouvelle à ses mouvements.

2018 : Self-up, coussin ergonomique, proposé par Mohamed Jerad. Le projet « Self-up » propose un coussin ergonomique auto-gonflable qui aide les personnes âgées ou à mobilité réduite à se relever d’une chaise. En se gonflant progressivement, cette assise accompagne et amortit le mouvement aussi en cas de chute arrière. En Europe, 51 millions de personnes de 55 ans et plus, et 1 million en Suisse souffrent de difficultés de locomotion. Le produit s’adresse aussi aux patients ayant des difficultés temporaires à se relever seules après une opération par exemple.

2017 : ex-aequo Trémor, dispositif pour boire sans renverser, proposé par un groupe d’étudiants de l’IMD. Le projet « Tremor » consiste à aider les patients souffrants de tremblements chroniques à boire sans renverser le liquide de leur verre et sans avoir recours à une paille. La stabilisation du liquide est obtenue avec une spirale en plastique réutilisable insérée dans le verre.

2017 : ex-aequo KidsE, un serious game pour enfants et adolescents transplantés, initié par Barbara Wildhaber et Valérie McLin, médecins aux HUG, à Genève et professeures du Centre Suisse des Maladies du Foie de l’Enfant. « KidsE » est un « serious game », disponible sur ordinateur et tablette, permettant à l’enfant et l’adolescent transplanté ou en voie de le devenir, d’apprivoiser sa maladie et son dossier médical afin d’assurer un meilleur suivi de sa maladie. Ce modèle pourrait, à terme, être appliqué à d’autres types de transplantations et même d’autres maladies chroniques.

2016 : ex-aequo Hello Mask, masque d’hôpital transparent, proposé par Sacha Sidjanski. Le projet « Hello Mask » est un prototype de masque d’hôpital transparent pour améliorer l’échange et la communication entre les patients hospitalisés et le personnel soignant. Il répond à un besoin de communication, notamment en pédiatrie, détecté par une conteuse, Mme Diane Baatard, qui est à l’origine de cette idée. Ce besoin est également très important dans les pays émergents et en développement dans le cadre d’épidémies. Lors de l’épidémie Ebola, cette distance entre médecin et patients gravement atteints s’est avérée dramatique.

2016 : ex-aequo Le 5ème mur, écran flexible connecté situé au-dessus du lit des patients, proposé par Constantinos Hoursoglou, Alban Thomas et Sabine André, de l’agence CHAT&SA, à Genève. Le projet « Le 5ème mur » est un écran flexible, organique et connecté, placé au-dessus des lits des patients en milieu hospitalier. Il a pour vocation d’accompagner les malades sur le chemin de la guérison en améliorant leur bien-être au quotidien et en préservant leur sphère intime.