Challenge pour la Qualité de vie du patient 2023 : l’appel à projets est ouvert !

Debiopharm, La Solution et la Fondation Inartis lancent la 8e édition de ce concours d’idées ouvert à tous. Doté d’une enveloppe globale de 75’000 francs, ce Challenge récompense des solutions pratiques qui amélioreront la qualité de vie des patients. Le délai de dépôt des candidatures est fixé au 30 avril 2023.

Lausanne, Suisse – 28 Janvier 2023 Après le très vif succès des sept premières éditions, qui ont suscité au total plus de 600 projets différents, Debiopharm, La Solution et la Fondation Inartis ont le plaisir d’annoncer le lancement de l’appel à projets du 8e Challenge Debiopharm-La-Solution-Inartis pour la Qualité de vie du patient. Ce concours entend encourager l’innovation en récompensant des projets destinés à l’amélioration de la qualité de vie des patients. Il est doté d’une enveloppe de 75’000 francs, qui comprend les gains suivants : 5’000 francs pour chacune des cinq équipes finalistes, 25’000 francs au lauréat et un soutien entrepreneurial offert par la Fondation Inartis. Ces récompenses ont pour objectif d’accélérer la mise en œuvre ou la commercialisation de nouvelles solutions. Les projets devront être soumis avant le 30 avril 2023 via la plateforme dédiée : www.inartis.ch/Challenge

Un Challenge ouvert à tous

Le challenge est ouvert, sans élitisme, à toute équipe sensibilisée aux contraintes et/ou aux difficultés vécues par les patients au cours de leur parcours de soins au sens large. Les projets devront être concrets, originaux, utiles, pratiques et faciles à mettre en œuvre. Ces initiatives collectives pourront investir tous les domaines de la santé, incluant par exemple la décoration et l’organisation des chambres, l’environnement des patients, l’amélioration des règles de certaines institutions ou organismes, la prise en charge des malades ou de leur famille. Les solutions proposées ne doivent pas forcément être complexes ou techniques.

« Les nombreux projets reçus lors des sept premières éditions démontrent qu’il ne faut pas nécessairement de gros moyens pour améliorer la qualité de vie des patients. Plusieurs de ces idées sont depuis passées dans la vie courante, signe qu’elles étaient concrètes, pratiques et répondaient à des besoins réels », confie Thierry Mauvernay, Président et administrateur-délégué de Debiopharm. « Ce Challenge permet aussi de valoriser l’intelligence collective diffuse, qui est, selon moi, une source d’innovation essentielle. A partir du simple constat d’une difficulté éprouvée par un malade, une réflexion, très souvent collective et imaginative, conduit à des solutions nouvelles qui peuvent apporter une amélioration considérable à la qualité de vie du patient. Un immense merci à tous les participants pour leur énergie, leur imagination, leur persévérance et leur passion, et qui prennent cause pour la qualité de vie du patient. »

Plusieurs projets précurseurs récompensés

Une idée simple permet en effet d’améliorer la qualité de vie des patients, à l’image par exemple du projet « Self-up » (lauréat 2018), un coussin ergonomique, qui aide les personnes âgées ou à mobilité réduite à se relever d’une chaise, ou encore le projet « Hello Mask » (lauréat 2016), un masque d’hôpital transparent qui améliore la communication avec le personnel soignant.

Ce concours a aussi récompensé des projets précurseurs de médecine digitale ou de la télémédecine actuelle, comme, en 2016, l’App Dermintel qui permet de diagnostiquer les problèmes de peau et de contacter un dermatologue, avec son téléphone, ou le projet in Visu, qui, en 2017, proposait des parcours de soins en réalité virtuelle afin de réduire l’anxiété des patients, ainsi qu’en 2019 la canne électronique pour aveugle dotée de détecteurs permettant aux malvoyants de percevoir leur environnement de manière plus détaillée que par la simple canne blanche ou encore en 2020 le projet de déambulateur électrique qui permet d’assister la personne à mobilité réduite dans ses déplacement et de prévenir les proches lors d’une chute.

Critères de sélection

Chaque dossier sera étudié par un comité dédié en fonction des 5 critères suivants :

1   Impact sur l’utilisateur final,

2   Retombées économiques observées ou envisagées,

3   Originalité du projet et de la démarche,

4   Coopération induite avec les milieux académiques et/ou économiques,

5   Pertinence de la candidature par rapport à la thématique du Challenge.

 

Un Challenge en deux étapes

En mai 2023, le jury se réunira pour sélectionner les meilleurs projets. Les équipes finalistes recevront chacune une somme de 5’000 francs afin de matérialiser leur idée et soumettre son évolution quelques mois plus tard au jury. Durant cette phase, elles pourront profiter des infrastructures d’UniverCité, l’incubateur de la Fondation Inartis situé à Renens, et s’appuyer sur le réseau d’expériences de Debiopharm, de La-Solution et de la Fondation Inartis qui mettra à disposition son expertise et ses compétences pour le bon développement des projets. A l’automne 2023, le meilleur projet sera récompensé́ par un prix de 25’000 francs qui servira à implémenter sa commercialisation ou sa finalisation.

« Les sept premières éditions du Challenge Debiopharm-La-Solution-Inartis nous ont permis de toucher de plus près le besoin à la fois des patients pour de nouvelles solutions et des entrepreneurs pour l’accès à des infrastructures et des ressources à même de les aider à accélérer leur développement », explique le Professeur Benoît Dubuis, Président de la Fondation Inartis et co-initiateur du Challenge, qui ajoute :« Si l’argent est important pour réaliser un prototype, c’est toute l’expertise et l’accompagnement, en soutien au projet, qui permettront de faire la différence dans des marchés hautement compétitifs. Cet accompagnement personnalisé très rapproché est apporté par la Fondation Inartis dans le cadre de l’atelier d’UniverCité, à Renens, et de ses autres structures dont l’Accélérateur Translationnel de la Faculté de Médecine de Genève et l’Espace Création à Sion.»

Composition du Jury

Le jury, qui sélectionne les projets et accompagne également les équipes, est constitué des personnalités du monde de la santé et des médias suivantes :

M. David Deperthes, Président du jury, fondateur de deux start-up biotech

Mme Catherine Djaouti, Infirmière et COO de La-Solution.ch

Mme Michèle Joanisse, Directrice de la Fondation du CHUV

M. Steve Gaspoz, Rédacteur en chef de Migros Magazine

M. Pierre-Luc Maillefer, Président de la Fondation Leenards

M. Pietro Scalfaro, Médecin, Life Science & E-Health executive

M. Daniel Walch, Directeur Général du Groupement Hospitalier de l’Ouest Lémanique

 

A propos de Debiopharm

Debiopharm a pour objectif de développer des thérapies innovantes qui ciblent des besoins non satisfaits en oncologie et infections bactériennes. Pour combler le fossé entre les découvertes novatrices et l’accès aux patients, Debiopharm identifie des composés prometteurs, se charge de démontrer leur tolérance et leur efficacité puis s’associe à de grands partenaires pharmaceutiques pour commercialiser les médicaments et les rendre accessibles au plus grand nombre possible de patients à travers le monde. Rendez-nous visite sur www.debiopharm.com

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A propos de La-Solution

La Solution.ch, une entreprise née de la passion, du cœur et de l’envie d’aider. Active depuis 2009 dans l’aide à domicile puis dans les soins dès 2011, La Solution.ch s’adresse et soutient les personnes momentanément ou durablement fragilisées en raison de leur âge, d’une maladie ou d’un handicap. Les soins de base et infirmiers, l’accompagnement de fin de vie, les veilles, mais aussi une aide-ménagère, l’aide à la préparation de repas ou plus simplement une présence, telles sont les prestations proposées par La Solution 7jr/7jr, dans tout le canton de Vaud.

Pour davantage d’informations : www.la-solution.ch

A propos de la Fondation Inartis

Inartis est une fondation à but non lucratif dont la vocation principale est de promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat, dans tous les domaines technologiques et notamment celui des sciences de la vie et de favoriser les interactions entre innovateurs et institutions de recherche et d’enseignement, ainsi que les entreprises du domaine concerné. La Fondation Inartis est à l’origine et anime plusieurs programmes dont l’incubateur Espace Création à Sion, les catalyseurs d’innovations UniverCité et Station R à Renens/Lausanne, l’accélérateur Translationnel de la Faculté de Médecine de l’Université de Genève, les Editions des Clefs-du-savoir, ainsi que les réseaux Inartis-Network soutenu par la Confédération suisse (Programme RTN de la CTI), NR1, SwissHeritage et Republic-of-Innovation. En 2016, Inartis a cofondé le programme MassChallenge Switzerland qui a pour but de sélectionner et d’accélérer des projets novateurs provenant du monde entier.

Pour davantage d’informations : www.inartis.ch

 

Les lauréats des 7 premières éditions du Challenge Debiopharm-La-Solution-Inartis pour la qualité de vie du patient (2016-2022)

2022 : MRM, lauréat 2022, proposé par Jean-Claude Hirt, masseur pour sportifs d’élite, et par Loïc Barben, ingénieur EPFL. Le projet MRM est un dispositif de massage qui améliore la récupération musculaire et la circulation sanguine et lymphatique. Il s’adresse aux personnes en fauteuil roulant (paraplégie, hémiplégie, traumatismes médullaires), aux personnes sédentaires, et pourraient s’intégrer à des traitements de pathologies musculaires, intestinales et de rééducation physique accélérée (voir site www.mrm.swiss).

2021 : WheelyWasher, lauréat 2021, proposé par Maggie Goody et Reza Safai-Naeeni. Le projet WheelyWasher offre aux personnes se déplaçant en fauteuil roulant la possibilité, sans aide extérieure, de simplement et efficacement nettoyer tous types de roues et d’empâtements différents salis par un trajet en extérieur avant d’entrer chez eux ou dans un établissement. Le tout grâce à un appareil de lavage automatique ! Cette innovation apporte de l’autonomie et simplifie la vie des personnes en fauteuil roulant qui refusaient parfois de sortir de peur de salir les lieux visités. Il permet aussi de gagner beaucoup de temps lors du nettoyage.

2021 : Stylo, Prix d’encouragement technologique 2021, proposé par deux étudiants de l’EPFL, Albéric de Lajarte et Yves Martin. Le projet Stylo permet aux personnes atteintes de tremblements de tenir correctement leur stylo et d’écrire de manière lisible. Ce système de compensation électromécanique, qui permet de stabiliser les instruments d’écriture, pourrait éventuellement être adapté à d’autres objets tels cuillers, fourchettes, couteaux, etc.

2020 : Oculus, sonnette connectée, lauréat 2020, porté par une équipe franco-suisse composée d’un étudiant en médecine et d’un étudiant en droit, Hyppolite et Célestin Guy. Le projet Oculus applique la technologie de la reconnaissance faciale pour développer une sonnette connectée actionnée par le regard et un mouvement du visage. D’un clin d’œil, il serait possible à une personne alitée, d’alerter une infirmière ou de lui transmettre une information. Ce qui permettra aux soignants d’intervenir plus rapidement en connaissant le besoin du patient qui, lui, gagne aussi en autonomie : il peut par exemple allumer par lui-même la télévision ou une lampe ou encore fermer baisser les stores d’un simple regard. Cette solution, qui a l’avantage d’être aboutie, peut être implémentée très rapidement dans les hôpitaux, les EMS et voire à domicile.

2019 : Rise up, chaise roulante motorisée dotée d’un dispositif de levage au sol, proposée par Stéphanie Jacot et Amir Elhajhasan, Cette chaise motorisée permet à une personne à mobilité réduite de se relever seule du sol. Une personne à mobilité réduite tombe sur le sol entre une fois par semaine et une fois par an. Cela se produit le plus souvent lorsqu’elle veut passer de la chaise roulante à son lit. Si elle vit seule et ne peut ou ne veut pas appeler, elle doit attendre jusqu’au lendemain que quelqu’un vienne l’aider à se relever. La chaise « Rise up » lui permet aussi d’accéder plus facilement à des endroits en hauteur comme à des étagères dans une cuisine. Cette mobilité verticale la rend plus indépendante et donne une dimension nouvelle à ses mouvements.

2018 : Self-up, coussin ergonomique, proposé par Mohamed Jerad. Le projet « Self-up » propose un coussin ergonomique auto-gonflable qui aide les personnes âgées ou à mobilité réduite à se relever d’une chaise. En se gonflant progressivement, cette assise accompagne et amortit le mouvement aussi en cas de chute arrière. En Europe, 51 millions de personnes de 55 ans et plus, et 1 million en Suisse souffrent de difficultés de locomotion. Le produit s’adresse aussi aux patients ayant des difficultés temporaires à se relever seules après une opération par exemple.

2017 : ex-aequo Tremor, dispositif pour boire sans renverser, proposé par un groupe d’étudiants de l’IMD. Le projet « Tremor » consiste à aider les patients souffrants de tremblements chroniques à boire sans renverser le liquide de leur verre et sans avoir recours à une paille. La stabilisation du liquide est obtenue avec une spirale en plastique réutilisable insérée dans le verre.

2017 : ex-aequo KidsE, un serious game pour enfants et adolescents transplantés, initié par Barbara Wildhaber et Valérie McLin, médecins aux HUG, à Genève et professeures du Centre Suisse des Maladies du Foie de l’Enfant. « KidsE » est un « serious game », disponible sur ordinateur et tablette, permettant à l’enfant et l’adolescent transplanté ou en voie de le devenir, d’apprivoiser sa maladie et son dossier médical afin d’assurer un meilleur suivi de sa maladie. Ce modèle pourrait, à terme, être appliqué à d’autres types de transplantations et même d’autres maladies chroniques.

2016 : ex-aequo Hello Mask, masque d’hôpital transparent, proposé par Sacha Sidjanski. Le projet « Hello Mask » est un prototype de masque d’hôpital transparent pour améliorer l’échange et la communication entre les patients hospitalisés et le personnel soignant. Il répond à un besoin de communication, notamment en pédiatrie, détecté par une conteuse, Mme Diane Baatard, qui est à l’origine de cette idée. Ce besoin est également très important dans les pays émergents et en développement dans le cadre d’épidémies. Lors de l’épidémie Ebola, cette distance entre médecin et patients gravement atteints s’est avérée dramatique.

2016 : ex-aequo Le 5ème mur, écran flexible connecté situé au-dessus du lit des patients, proposé par Constantinos Hoursoglou, Alban Thomas et Sabine André, de l’agence CHAT&SA, à Genève. Le projet « Le 5ème mur » est un écran flexible, organique et connecté, placé au-dessus des lits des patients en milieu hospitalier. Il a pour vocation d’accompagner les malades sur le chemin de la guérison en améliorant leur bien-être au quotidien et en préservant leur sphère intime.