Le Challenge pour la Qualité de vie du patient 2020 est maintenu et le délai de remise des projets prolongé jusqu’au 31 juillet

En dépit de la pandémie du coronavirus et afin de contribuer à l’émergence de solutions, Debiopharm et la Fondation Inartis ont décidé de ne pas reporter le Challenge 2020 mais de le maintenir et de prolonger jusqu’au 31 juillet le délai de participation à la 5e édition de ce concours ouvert à tous, doté d’une enveloppe globale de 75’000 francs, et qui récompense des solutions pratiques qui amélioreront la qualité de vie des patients. 

Lausanne, Suisse – 29 avril 2020 – Debiopharm est très actif contre la pandémie, dans le diagnostic et le monitoring des patients et avec un antiviral bientôt testé contre le COVID-19. Malgré cela, Debiopharm ne souhaite en aucun abandonner son soutien à la promotion de la qualité de vie des patients.”Se focaliser sur les malades atteints du COVID-19 est essentiel, mais n’oublions pas tous les autres patients”, confie Thierry Mauvernay, Président et administrateur-délégué de Debiopharm. “De nombreuses voix nous ont proposé d’annuler l’édition 2020 du Challenge Debiopharm-Inartis pour la Qualité de vie des patients et la reporter à 2021. Nous avons au contraire décidé de la maintenir parce que tous les patients ont aussi besoin de soutien. Nous allons continuer à encourager l’innovation en récompensant des projets destinés à l’amélioration de la qualité de vie des patients. ”

Délai de remise des projets est prolongé jusqu’au 31 juillet

Après le très vif succès des quatre premières éditions, qui ont suscité au total plus de 420 projets, qui ont mobilisé plus de 1500 personnes, Debiopharm et la Fondation Inartis maintiennent donc la 5e édition de ce concours et ceci dans le respect des mesures sanitaires imposées par le Conseil Fédéral et l’Office Fédéral de la Santé publique. Le délai de remise des projets, initialement fixé au 30 avril, est prolongé jusqu’au 31 juillet 2020 à minuit, pour deux raisons principales : laisser aux porteurs de projets le temps de travailler en équipe et donner de la visibilité à leurs idées novatrices malgré la pandémie. Les participants pourront soumettre leurs dossiers par courrier ou via la plateforme dédiée : www.inartis.ch/Challenge.

“Dans le contexte de pandémie que nous vivons, le Challenge Debiopharm-Inartis doit jouer le rôle d’accélérateur d’implémentation de solutions inédites répondant aux problématiques révélées durant cette période”, explique Benoît Dubuis, Président de la Fondation Inartis. “Aussi avons-nous décidé de repousser le délai de remise des projets au 31 juillet afin de permettre à vous tous qui avez observé une problématique de nous soumettre votre idée de solution dans le cadre de cette édition. Tous touchés par les situations de détresse provoquées par cette pandémie et les problématiques non anticipées qui furent révélées, nous souhaitons ainsi contribuer solidairement à l’émergence de solutions originales et comptons sur votre créativité.”

Pour rappel, ce concours d’idées est doté d’une enveloppe de 75’000 francs, qui comprend les gains suivants : 5’000 francs pour chacune des cinq équipes finalistes, 25’000 francs au lauréat et un soutien entrepreneurial offert par la Fondation Inartis. Ces récompenses ont pour objectif d’accélérer la mise en œuvre ou la commercialisation de nouvelles solutions.

Un Challenge ouvert à tous

Le challenge est ouvert, sans élitisme, à toute équipe sensibilisée aux contraintes et/ou aux difficultés vécues par les patients au cours de leur parcours de soins au sens large. Les projets devront être concrets, originaux, utiles, pratiques et faciles à mettre en œuvre. Ces initiatives collectives pourront investir tous les domaines de la santé, incluant par exemple la décoration et l’organisation des chambres, l’environnement des patients, l’amélioration des règles complexes de certaines institutions ou organismes, la prise en charge des malades ou de leur famille. Les solutions proposées ne doivent pas forcément être complexes ou techniques.

Une idée simple permet d’améliorer la qualité de vie des patients, à l’image par exemple du projet « Self-up » (lauréat 2018), un coussin ergonomique, qui aide les personnes âgées ou à mobilité réduite à se relever d’une chaise, ou encore le projet « Hello Mask » (lauréat 2016), un masque d’hôpital transparent qui améliore la communication avec le personnel soignant, ou le projet « Rise-Up » (lauréat 2019), une chaise motorisée qui permet aux personnes à mobilité réduite de se relever seules après une chute.

« Les nombreux projets reçus lors des quatre premières éditions démontrent qu’il ne faut pas nécessairement de gros moyens pour améliorer la qualité de vie des patients », confie Thierry Mauvernay, Président et administrateur-délégué de Debiopharm. « A partir du simple constat d’une difficulté éprouvée par un malade, une réflexion, très souvent collective et imaginative, conduit à des solutions nouvelles qui peuvent apporter une amélioration considérable à la qualité de vie du patient. Un immense merci à tous les participants pour leur énergie, leur imagination, leur persévérance et leur passion, et qui prennent cause pour la qualité de vie du patient. »

Critères de sélection

Chaque dossier sera étudié par un comité dédié en fonction des 5 critères suivants :

  1. Impact sur l’utilisateur final,
  2. Retombées économiques observées ou envisagées,
  3. Originalité du projet et de la démarche,
  4. Coopération induite avec les milieux académiques et/ou économiques,
  5. Pertinence de la candidature par rapport à la thématique du Challenge.

Un Challenge en deux étapes

En mai 2020, le jury se réunira pour sélectionner les meilleurs projets. Les équipes finalistes recevront chacune une somme de 5’000 francs afin de matérialiser leur idée et soumettre son évolution quelques mois plus tard au jury. Durant cette phase, elles pourront profiter des infrastructures d’UniverCité, l’incubateur de la Fondation Inartis situé à Renens, et s’appuyer sur le réseau d’expériences de Debiopharm et de la Fondation Inartis qui mettra à disposition son expertise et ses compétences pour le bon développement des projets. A l’automne 2020, le meilleur projet sera récompensé par un prix de 25’000 francs qui servira à implémenter sa commercialisation ou sa finalisation.

« Les quatre premières éditions du Challenge Debiopharm-Inartis nous ont permis de toucher de plus près le besoin à la fois des patients pour de nouvelles solutions et des entrepreneurs pour l’accès à des infrastructures et des ressources à même de les aider à accélérer leur développement », explique le Professeur Benoît Dubuis, Président de la Fondation Inartis et co-initiateur du Challenge, qui ajoute :« Si l’argent est important pour réaliser un prototype, c’est toute l’expertise et l’accompagnement, en soutien au projet, qui permettront de faire la différence dans des marchés hautement compétitifs. Cet accompagnement personnalisé très rapproché est apporté par la Fondation Inartis dans le cadre de l’atelier d’UniverCité, à Renens, et de ses autres structures dont l’Accélérateur Translationnel de la Faculté de Médecine de Genève et l’Espace Création à Sion.»

Composition du Jury

Le jury, qui sélectionne les projets et accompagne également les équipes, est constitué des personnalités du monde de la santé et des médias suivantes :

  • M. David Deperthes, Président du jury, fondateur de deux start-up biotech
  • Mme Stéphanie Cornu-Santos, Infirmière, Directrice, de La Solution-ch
  • M. Dimitri Djordjèvic, Directeur Général, la Clinique de La Source
  • M. Steve Gaspoz, Rédacteur en chef, Migros Magazine
  • M. Bertrand Kiefer, Rédacteur en chef, Revue Médicale Suisse
  • Mme. Karin Perraudin, Présidente, Groupe Mutuel
  • M. Daniel Walch, Directeur Général, Groupement Hospitalier de l’Ouest Lémanique

A propos de Debiopharm

Debiopharm a pour objectif de développer des thérapies innovantes qui ciblent des besoins non satisfaits en oncologie et infections bactériennes. Pour combler le fossé entre les découvertes novatrices et l’accès aux patients, Debiopharm identifie des composés prometteurs, se charge de démontrer leur tolérabilité et leur efficacité puis s’associe à de grands partenaires pharmaceutiques pour commercialiser les médicaments et les rendre accessibles au plus grand nombre possible de patients à travers le monde.

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A propos de la Fondation Inartis

Inartis est une fondation à but non lucratif dont la vocation principale est de promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat, dans tous les domaines technologiques et notamment celui des sciences de la vie et de favoriser les interactions entre innovateurs et institutions de recherche et d’enseignement, ainsi que les entreprises du domaine concerné. La Fondation Inartis est à l’origine et anime plusieurs programmes dont l’incubateur Espace Création à Sion, le catalyseur d’innovations UniverCité à Renens/Lausanne, l’accélérateur Translationnel de la Faculté de Médecine de l’Université de Genève, les Editions des Clefs-du-savoir, ainsi que les réseaux Inartis-Network soutenu par la Confédération suisse (Programme RTN de la CTI), NR1, SwissHeritage et Republic-of-Innovation. En 2016, Inartis a cofondé le programme MassChallenge Switzerland qui a pour but de sélectionner et d’accélérer des projets novateurs provenant du monde entier.

Les Lauréats des 4 premières éditions du Challenge Debiopharm-Inartis pour la qualité de vie du patient

2019 : Rise up, chaise roulante motorisée dotée d’un dispositif de levage au sol, proposée par Stéphanie Jacot et Amir Elhajhasan, Cette chaise motorisée permet à une personne à mobilité réduite de se relever seule du sol. Une personne à mobilité réduite tombe sur le sol entre une fois par semaine et une fois par an. Cela se produit le plus souvent lorsqu’elle veut passer de la chaise roulante à son lit. Si elle vit seule et ne peut ou ne veut pas appeler, elle doit attendre jusqu’au lendemain que quelqu’un vienne l’aider à se relever. La chaise « Rise up » lui permet aussi d’accéder plus facilement à des endroits en hauteur comme à des étagères dans une cuisine. Cette mobilité verticale la rend plus indépendante et donne une dimension nouvelle à ses mouvements.

2018 : Self-up, coussin ergonomique, proposé par Mohamed Jerad. Le projet « Self-up » propose un coussin ergonomique auto-gonflable qui aide les personnes âgées ou à mobilité réduite à se relever d’une chaise. En se gonflant progressivement, cette assise accompagne et amortit le mouvement aussi en cas de chute arrière. En Europe, 51 millions de personnes de 55 ans et plus, et 1 million en Suisse souffrent de difficultés de locomotion. Le produit s’adresse aussi aux patients ayant des difficultés temporaires à se relever seules après une opération par exemple.

2017 : ex-aequo Trémor, dispositif pour boire sans renverser, proposé par un groupe d’étudiants de l’IMD. Le projet « Tremor » consiste à aider les patients souffrants de tremblements chroniques à boire sans renverser le liquide de leur verre et sans avoir recours à une paille. La stabilisation du liquide est obtenue avec une spirale en plastique réutilisable insérée dans le verre.

2017 : ex-aequo KidsE, un serious game pour enfants et adolescents transplantés, initié par Barbara Wildhaber et Valérie McLin, médecins aux HUG, à Genève et professeures du Centre Suisse des Maladies du Foie de l’Enfant. « KidsE » est un « serious game », disponible sur ordinateur et tablette, permettant à l’enfant et l’adolescent transplanté ou en voie de le devenir, d’apprivoiser sa maladie et son dossier médical afin d’assurer un meilleur suivi de sa maladie. Ce modèle pourrait, à terme, être appliqué à d’autres types de transplantations et même d’autres maladies chroniques.

2016 : ex-aequo Hello Mask, masque d’hôpital transparent, proposé par Sacha Sidjanski. Le projet « Hello Mask » est un prototype de masque d’hôpital transparent pour améliorer l’échange et la communication entre les patients hospitalisés et le personnel soignant. Il répond à un besoin de communication, notamment en pédiatrie, détecté par une conteuse, Mme Diane Baatard, qui est à l’origine de cette idée. Ce besoin est également très important dans les pays émergents et en développement dans le cadre d’épidémies. Lors de l’épidémie Ebola, cette distance entre médecin et patients gravement atteints s’est avérée dramatique.

2016 : ex-aequo Le 5ème mur, écran flexible connecté situé au-dessus du lit des patients, proposé par Constantinos Hoursoglou, Alban Thomas et Sabine André, de l’agence CHAT&SA, à Genève. Le projet « Le 5ème mur » est un écran flexible, organique et connecté, placé au-dessus des lits des patients en milieu hospitalier. Il a pour vocation d’accompagner les malades sur le chemin de la guérison en améliorant leur bien-être au quotidien et en préservant leur sphère intime